De la cueillette sauvage à la première récolte des cerises

De la cueillette sauvage à la première récolte des cerise

En cette dernière semaine de mai nous avons récolté les premières cerises, fraises et fraises des bois. Les groseilles rougeoient mais ne sont pas encore prêtes. Les cassis murissent lentement en cette absence de soleil et ont encore besoin de quelques semaines.

 

Ça fait un peu plus d’1 mois que nous avons épuisé notre stock de pommes de terre de l’année dernière, 2 mois qui nous avons vidé le dernier pot de fruits au sirop et 3 mois que nous avons fini la dernière courge.

 

En termes d’alimentation les mois les plus difficiles sont avril et mai. C’est contre intuitif aujourd’hui car c’est le printemps, la nature renait et les étals des supermarchés offrent toute l’année les mêmes fruits et légumes. Or ce fut le cas pour la quasi-totalité de l’histoire européenne jusqu’à l’avènement des transports routiers et des chambres froides.

 

Puisqu’il y a abondance de plantes sauvages au printemps, les villageois les cueillaient pour faire le plein de vitamines à la sortie de l’hiver. Ces connaissances se sont perdues pour la grande majorité de la population au XXe siècle mais émergent à nouveau par des stages de formation, cours internet, et livres.

 

Pour découvrir les plantes comestibles poussant naturellement dans nos jardins et concocter votre propre salade, réservez votre séjour en avril. Vers la fin mars vous pouvez assister ou participer à la récolte et la préparation du thé de ronces. A partir de fin mai vous pourrez déguster les premiers fruits frais du jardin (fraises, cerises).

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